Geneviève Brisac – Moi, j’attends de voir passer un pingouin
Editions 10-18
Prix : 6,10 € -ISBN : 978-2-264-06081-5 – Parution : 3 juillet 2014 – 142 pages
Au début, il y a les animaux. C’est eux qui ont fait naître son désir d’écrire ce roman sur la révolte. Comment, que l’on soit bête ou homme, s’arme-t-on contre l’idiotie, les pouvoirs, la cruauté, la violence ? Voilà donc, par ordre d’apparition : Céleste, la femme de ménage qui veut un aspirateur, un peu de raison dans la maison et envoyer l’auteure à la campagne ; une pie qui volète un peu seule sur le balcon ; Nelson le fils rebelle qui ne peut pas saquer Colette et recueille le rat de laboratoire frileux de son ami Jean-Pierre installé à demeure devant l’Hippopotamus. A qui et à quoi s’ajoutent des tas d’autres personnages, hommes ou bestioles, familiers ou légendaires. Tout un monde de liberté à conquérir, d’ourlets défaits, de buffles qui pleurent, de chats aveugles, de filles cruelles et inconscientes. Toute une arche de Noé, urbaine, contemporaine, joyeuse, courageuse, décidée à habiter notre humaine condition envers et contre les saboteurs de tous poils.
Geneviève Brisac est née à Paris dans une famille d’intellectuels de gauche anglophiles. Normalienne, agrégée de lettres elle enseigne dix ans puis se consacre à l’écriture. Elle publie notamment Petite (1994), Week-end de chasse à la mère (1996, Prix Fémina) et Une année avec mon père (2010).