Hans Herbert Grimm – Schlump
traduit par Leila Pellissier
Editions Presses de la Cité
Prix : 21 € – ISBN : 978-2-258-11354-1 – Parution : 23 octobre 2014 – 285 pages
Schlump n’a pas dix-sept ans lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Malgré son jeune âge, il se porte volontaire. Envoyé en France dans une petite commune occupée par les Allemands, il est chargé d’administrer la vie de plusieurs villages. Mais la guerre n’a pas seulement besoin de bureaucrates. Schlump doit rejoindre le front. Crasse, maladie, désespoir, déluge de feu… Le jeune soldat découvre l’enfer des tranchées, l’hôpital, puis les séjours plus paisibles dans les campagnes françaises. Il y croise des filles en mal d’amour, des planqués, des profiteurs, mais aussi des compagnons de misère qui tentent de survivre alors que l’armistice tarde à venir.
Paru en 1928, peu de temps avant A l’Ouest rien de nouveau d’Erich Maria Remarque, Schlump a été d’emblée considéré comme un ouvrage pacifiste, d’une immense valeur littéraire et humaine. Brûlé par les nazis dès 1933, puis tombé dans l’oubli, sa redécouverte est aujourd’hui fondamentale.
Hans Herbert Grimmest né en 1896 et mort en 1950. Professeur d’allemand et de français à Altenburg, il a publié Schlumpsous pseudonyme pour ne pas perdre son emploi. Profondément pacifiste, il a toutefois préféré continuer de taire son identité pendant la Seconde Guerre mondiale – au point de dissimuler le manuscrit original dans un mur de sa maison. Jusqu’à récemment le mystère était entier, personne ne savait qui se cachait derrière Schlump.