Frédérique Martin vient de publier chez BELFOND, J’envisage de te vendre. Ce recueil de nouvelles s’apparente à une déclinaison des principaux thèmes de société où l’auteur se plait à tordre quelque peu la réalité afin de rendre davantage brûlant les problématiques qu’elle soulève. Chaque nouvelle dispose d’un style propre et d’un éclairage particulier sur notre société. A travers ce recueil, Frédérique Martin nous interpelle en nous appelant à réaliser notre propre remise en question. Découvrez son entretien !
J’envisage de te vendre de Frédérique Martin
Editions Belfond
Prix : 17,50 € – ISBN : 978-2714471246 – Parution : 21 janvier 2016 – 224 pages
© Photo crédit Patrice Normand -Opale
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Vous allez reconnaître les papiers peints, les rues pavillonnaires et les temples d’achat, la campagne bucolique et votre quotidien. Votre femme, votre mari, votre mère ne sont pas loin ; tout vous semblera familier. Oui, ça se passe près de chez vous. Mais les choses ont mal tourné. De quoi demain sera-t-il fait ? En déréglant les curseurs de notre société, Frédérique Martin convoque le règne des indignités ordinaires et flanque nos libertés au vestiaire. Voici venir le grand show des luttes de classes et de sexe, des dominations ou de la logique marchande. On peut désormais nous séquestrer, nous forcer à jouer, orienter nos choix ou décider à notre place. On peut aussi envisager de nous vendre. Mais pas que. Vous aimez vous faire peur pourvu qu’à la fin tout se termine bien ? Vous verrez, on en a tenu compte.
Frédérique Martin vit près de Toulouse. Prix Prométhée de la nouvelle pour L’Echarde du silence (Le Rocher, 2004), elle a publié, entre autres, un roman pour la jeunesse, un recueil de poésies, et deux romans aux éditions Belfond, Le Vase où meurt cette verveine (2012), et Sauf quand on les aime (2014). Avec J’envisage de te vendre, elle renoue avec la nouvelle, son genre de prédilection.