Arthur Schlitter – Gloire tardive
traduit par Bernard Kreiss
Préface de David Osterle et Postface de Wilhelm Hemecker
Editions Albin-Michel
pRIX / 16 € – ISBN : 978-2226317339 – Parution : 3 février 2016 -158 pages
La vie du vieux fonctionnaire Edouard Saxberger bascule le jour où un inconnu frappe à sa porte. C’est un jeune poète venu lui dire son admiration et celle de ses camarades pour l’unique oeuvre lyrique que publia jadis Saxberger… il y a si longtemps que le vieux monsieur l’a quasiment oubliée. Ramené au souvenir de ses lointaines ambitions artistiques, grisé par ces jeunes qui l’adulent et l’invitent à rejoindre leur cercle, Saxberger oscille entre le rêve de débuter une nouvelle carrière littéraire et la tentation de retrouver la » sourde et molle quiétude » de son existence bourgeoise. Dans ce texte inédit récemment découvert, Schnitzler fait le portrait d’un vieil homme tourmenté par l’impossible désir de rajeunir, en même temps qu’il brosse le tableau drôle et impitoyable d’un microcosme artistique plus actuel qu’il n’y paraît, où règnent la prétention, la vacuité, la mesquinerie et l’obsession de la publicité.
Arthur Schnitzler (1862-1931), médecin et écrivain viennois, est l’auteur de romans, de nouvelles et de pièces de théâtre (dont La Ronde). Influencé par Freud, il a été attaqué en son temps pour pornographie ainsi que pour ses mises en garde contre la montée de l’antisémitisme.