Maurizio De Giovanni – Et l’obscurité fut
Traduit par Jean-Luc Fremont
Fleuve Editions
Prix : 19,90 € – ISBN : 978-2265099418 – Parution : 14 avril 2016 – 352 pages
À l’image de Naples, écrasée par la chaleur d’un mois de mai estival, le commissariat de Pizzofalcone baigne lui aussi dans une atmosphère étouffante. En effet, l’équipe se débat avec un cas difficile : l’unique petit-fils d’un riche entrepreneur napolitain, aussi respecté que détesté, a été enlevé. La demande de rançon ne se fait pas attendre, toutefois, entre la mère révoltée contre l’autorité paternelle, le beau-père » artiste endetté » ou la secrétaire diffamée du patriarche, tout le monde semble avoir de bonnes raisons de vouloir toucher le magot. L’enquête, menée par Romano et Aragona, progresse à tâtons, tandis que Lojacono et Di Nardo sont chargés d’une » simple » histoire de vol dans un appartement. À première vue, aucun lien ne semble exister entre les deux affaires. Mais à l’instar des ruelles napolitaines, chaque découverte en fait resurgir une nouvelle…
Né à Naples en 1958, Maurizio de Giovanni est napolitain jusqu’au bout de sa plume, sous laquelle sa ville prend vie, devient un personnage à part entière de ses romans. Après La Méthode du crocodile et La Collectionneuse de boules à neige, Et l’obscurité fut est le troisième roman de l’auteur à paraître chez Fleuve Éditions.