Steven Boykey Sidley – Borowitz broye du noir
traduit par Catherine Gibert
Editions Belfond
Prix : 21 € – ISBN : 978-2714457691 – Parution: 1er octobre 2016 – 320 pages
Côte Est américaine, de nos jours.
Brillant physicien, une longue liste de publications à son actif, véritable globe-trotter, en couple avec une superbe psychologue, Jared Borowitz, la quarantaine, aurait tout pour être heureux… Mais voilà, depuis quelques temps, Borowitz broie du noir. Son savoir et ses certitudes d’homme de science ne laissent plus de place ni au doute, ni à l’optimisme. Et il trouve la nature humaine bien désespérante… À tel point que le jour où son université le charge du discours aux étudiants fraîchement diplômés, discours censé aborder leur avenir assurément radieux, il ne peut qu’évoquer la médiocrité ambiante, la bêtise affligeante du genre humain et les jours sombres qu’ils s’apprêtent à vivre.
Et les choses ne vont pas aller en s’arrangeant… Le décès de son mentor, tout d’abord, un choc douloureux. Puis une entrevue avec son ex-femme, dorénavant lesbienne, mariée à une femme prêtre. Et enfin, un fulgurant week-end à la campagne, qui mettra sur son chemin des personnes qu’il n’aurait jamais dû croiser.
Un spectaculaire effet papillon, qui va le forcer à porter un nouveau regard sur le monde. Un an plus tard, lors d’un nouveau discours adressé aux nouveaux diplômés, c’est un Borowitz transformé qui va exhorter ses élèves à se laisser guider par l’ignorance et l’incertitude, mères de toutes les vertus…
Steven Boykey Sidley a été un temps ingénieur informatique, puis scénariste à Hollywood, avant de tout plaquer pour se consacrer à l’écriture. Borowitz broie du noir est son premier roman, le deuxième à paraître en France après Meyer et la catastrophe (Belfond, 2015).
Finaliste du Sunday Times Fiction Prize, il vit à Johannesburg avec son épouse et leurs deux enfants. Musicien accompli, il est saxophoniste dans un groupe de jazz.