Sam Millar – Au scalpel
traduit par Patrick reynal
Editions du Seuil
Prix : 20 € – ISBN : 978-2021314151 – Parution : 6 avril 2017 – 288 pages

Karl Kane, l’irréductible privé de Belfast, est confronté à Walter Arnold, l’homme qui a brutalement assassiné sa mère sous ses yeux, quand il était enfant, avant de le laisser pour mort à côté du cadavre. Quand une très jeune fille disparaît après l’incendie suspect de la maison familiale, Kane le soupçonne aussitôt. De fait, Arnold, inexplicablement libéré après de nombreuses années en prison, séquestre l’adolescente ainsi que Tara, une proie moins innocente qu’il y paraît : elle s’est échappée de Blackmoore, une institution pour jeunes personnes  » à problèmes « , après avoir trucidé l’aumônier, un vrai porc, avec des aiguilles à tricoter (viser les yeux !). Walter Arnold travaille à la terreur, au scalpel et à la violence démente. L’ultime combat entre les deux hommes se révélera sauvage et impitoyable. Sans concession mais éclairé par un humour grinçant, Au scalpel est le plus noir et le meilleur roman de la série.


Né à Belfast en 1958, Sam Millar a fait de la prison en Irlande du Nord comme activiste politique, puis aux États-Unis comme droit-commun. Gracié par le président Clinton, il est rentré au pays et devenu écrivain. Son récit autobiographique On the Brinks a marqué les esprits. Toujours basé à Belfast, il travaille à un récit de hold-up…