Daniel Galera – Minuit vingt
traduction de Régis de Sa Moreira
Editions Albin-Michel
Prix : 20 € – ISBN : 978-2226400383 – Parution : 26 septembre 2018 – 272 pages
Dans un Porto Alegre accablé par la chaleur et paralysé par une grève des transports, trois amis se retrouvent plus de vingt ans après s’être perdus de vue. À la fin des années 1990, ils avaient lancé un célèbre fanzine numérique, et ce qui les réunit aujourd’hui, c’est la mort du quatrième membre de la bande, devenu entretemps un écrivain très en vue sur la scène brésilienne : Andrei Dukelsky, surnommé « Duc », assassiné en pleine rue pour un stupide vol de portable.
À l’occasion de ces retrouvailles, chacun des trois personnages raconte sa propre histoire à la façon d’un puzzle et se remémore le tournant du millénaire, esquissant le portrait incertain de l’ami disparu et le roman d’une génération qui doit tout réinventer, à commencer par son rapport au monde à l’heure d’Internet et des réseaux sociaux.
Entre promesses non tenues et angoisses apocalyptiques, Daniel Galera, le jeune auteur prodige de Paluche et de La Barbe ensanglantée, capte avec une justesse saisissante la réalité d’une jeunesse aux prises avec un monde qui lui échappe.
« L’un des jeunes écrivains brésiliens les plus enthousiasmants, dans la lignée de Roberto Bolaño et Jim Harrison croisés avec les frères Coen. » The New York Times
Né en 1979 à São Paulo, Daniel Galera est l’un des écrivains brésiliens les plus importants de sa génération. Il est l’auteur de deux précédents romans parus aux Éditions Gallimard, Paluche (2010) et La Barbe ensanglantée (2015). Son oeuvre, d’une grande originalité, s’inscrit dans le contemporain et est traduite dans une douzaine de langues. Traducteur en portugais de Zadie Smith, John Cheever ou encore David Mitchell, il a récemment été distingué par la revue Granta comme l’un des meilleurs jeunes auteurs brésiliens.