Steven Boykey Sidley – Harold Cummings prend la tangente
traduit par Catherine Gibert
Editions Belfond
Prix : 20,90 € –  ISBN : 978-2714457707 – Parution : 18 octobre 2018 – 272 pages

e Iain McEwan sud-africain frappe encore. À soixante ans, Harold Cummings cultive l’ennui comme d’autres les hortensias. Et un jour : tatouage coquin, bagarres violentes, démêlés avec un maquereau… Lancé sur l’autoroute de la rébellion, Harold retrouvera-t-il le chemin vers son canapé ? Drôle, savoureux et rock’n’roll, un morceau de bravoure et de style, hautement délectable.

Midwest américain, de nos jours… Harold Cummings a toujours mené une vie rangée, carrée, sans excès ni frissons. Une femme agréable. Deux enfants. Une maison de banlieue. Un chien. Une retraite bien méritée. Mais depuis l’enterrement d’un ami de fac, emporté à soixante ans, quelque chose le hante, lui noue l’estomac, lui torture les méninges : c’est ça, la vie ? Rien d’autre ? Voilà donc la récompense pour être toujours resté du bon côté du chemin ? Une femme qui ne frétille plus pour rien ; des enfants qui se comportent comme des étrangers ; des soirées animées par le programme télé ? Et la faucheuse qui nous happe à peine la retraite commencée ? Sans blague !

La prise de conscience est aussi soudaine que ravageuse. Harold veut vivre ! Gonflé à bloc, le jeune retraité se lance sur les routes du grand frisson. Osera, osera pas ? Descendre des whiskies secs dans les bars malfamés ; rafler les lunettes et le téléphone d’un inconnu ; se faire tatouer  » Millie  » sur la fesse gauche ; inviter une prostituée à dîner…
Au risque de tout perdre, de voir sa vie dérailler dans les grandes largeurs, Harold envoie tout balader et se découvre un don pour l’aventure qu’il ne soupçonnait pas. Pourra-t-il jamais retrouver ses pantoufles ? L’histoire nous le dira, peut-être…

Steven Boykey Sidley a un temps exercé le métier de développeur informatique et a tenté l’aventure hollywoodienne en tant qu’auteur de scénarios avant de tout plaquer pour se consacrer à l’écriture de son premier roman, Borowitz broie du noir (Belfond, 2016), récompensé du UJ Debut Prize 2013. Auteur de quatre romans et d’une pièce de théâtre, Steven Boykey Sidley est aussi directeur technique dans de grandes entreprises, à Johannesburg, en Afrique du Sud, où il vit avec son épouse et leurs deux enfants. On peut aussi le croiser dans les clubs de la ville, où il joue du saxophone avec son groupe de jazz.