Philippe Berthet & Raule – L’art de mourir
Editions Dargaud
Prix : 14,95 € -ISBN : 978-250507039 – Parution : 31 aout 2018 – 64 pages
Les Editions Dargaud, dans sa collection Ligne noire, viennent de publier un album de Philippe Berthet et Raule, L’art de mourir. Cette histoire menée tambour battant s’apparente à un thriller passionnant est née de la rencontre providentielle d’un musicien de Jazz Meynard, Raule, illustrateur et Philippe Berthet , dessinateur de Pin-Up. Meynard qui dispose d’une connaissance élargie de Barcelone a permis cette visite au coeur de la cité catalane dans cette histoire policière. Entre les menées criminelles des maras (organisations mafieuses d’Amérique Centrale) et les les rues éclaboussées de soleil, l’action fait la part belle entre ces deux mondes qui se côtoient avec fracas.
Policier à Paris, Philippe Martin vit seul depuis que Sophie l’a quitté, il y a vingt-cinq ans. Sa solitude est telle que son existence entière tourne autour de son travail – un travail dans lequel il est reconnu aussi bien pour son efficacité que pour son sérieux à toute épreuve. Un jour, un appel de la police catalane le conduit à Barcelone, à titre privé. Emma, historienne de l’art et grande spécialiste de l’oeuvre d’un ami de jeunesse de Picasso, vient de se donner la mort ; or tous les indices laissent penser que Philippe est le père de la jeune femme… Mais s’il s’agit bien de la fille de Philippe Martin, le suicide en est-il vraiment un ? Une enquête bouleversante entre bas-fonds et haute société, menée tambour battant par un gendarme qui, de découverte en découverte, est bien décidé à comprendre ce qui est arrivé à Emma, au risque de se perdre dans un labyrinthe sans issue…
Philippe Berthet est né en France, mais c’est en Belgique, au lycée français de Bruxelles, qu’il passe son bac. De 1974 à 1977, il suit les cours de la section BD de l’Institut Saint-Luc. Il y a notamment pour condisciples Cossu, Andreas, Foerster, Schuiten, Goffin… Parallèlement, il fréquente l’atelier d’Eddy Paape, le « père » de Luc Orient. En 1980, il publie dans Spirou, un premier long récit sur un scénario d’Andrieu : Couleur café. À partir de 1981, avec Cossu, il signe les quatre tomes de Marchand d’Idées édités chez Glénat. De 1983 à 1990, scénarisés par Rivière et Bocquet, les trois épisodes de son Privé d’Hollywood paraissent dans Spirou, puis en albums chez Dupuis. Suivront Mortes Saisons (avec Andreas), L’Œil du Chasseur (avec Foerster), La Dame, le Cygne et l’Ombre (avec David), des « One Shot » qui donneront lieu à une collection Berthet en 1985. De sa rencontre avec Tome, naît Sur la Route de Selma, un thriller publié dans la collection « Aire Libre » de Dupuis en 1991. Fort de cette expérience, il conçoit et signe en auteur complet dans cette même collection, Halona en 1993. L’année suivante, avec Yann au scénario, il entame chez Dargaud sa fameuse série Pin-Up (10 titres) et Les exploits de Poison Ivy. Il fait une pause en 2009 pour se consacrer à un nouveau projet avec Fred Duval. Cette même année, il publie également un XIII Mystery consacré au personnage d’Irina, sur un scénario d’Eric Corbeyran. En 2010, sort le premier tome de Nico, une uchronie mâtinée d’espionnage et de science-fiction. Philippe Berthet ne s’arrêtant jamais reprend en 2011 un nouvel album de Pin Up avec la complicité de Yann. En 2012, le tome 3 de Nico sort et clos la série. En 2014, il lance sa collection Ligne Noire : une série de polar dessinée par lui et scénarisée par les plus grands. Après le diptyque Perico et le one shot Le Crime qui est le tien, en 2017 sortira Motorcity, sur un scénario de Sylvain Runberg.