En 1986, il fait ses premières armes dans le dessin animé en coscénarisant la série « Bleu, l’enfant de la Terre », réalisée par Philippe Druillet, puis il travaille en 1991 sur le projet de long-métrage de Moebius, « Starwatcher ».
En 1994, il conçoit la série animée « Il était une fois » pour 26 dessinateurs de BD. Il crée d’autres séries pour la télévision : « Witch World » (avec Colin Hawkins, 1997), « Les Renés » (avec Hervé Di Rosa, 2000) et « Mandarine & Cow » (2007). En 2001, il participe à la série « Lucky Luke » comme directeur d’écriture et scénariste.
Il s’oriente ensuite vers le long-métrage d’animation, avec l’adaptation du roman de Roy Lewis « Pourquoi j’ai [pas] mangé mon père », réalisé par Djamel Debouzze, et l’écriture, avec Grégoire Solotareff, des scénarios de « Loulou et autres loups » (2002) et de « Loulou, l’incroyable secret » (2013).
Jean-Luc Fromental reste en contact avec le papier, publiant régulièrement pour la jeunesse, notamment le très remarqué « 365 Pingouins » (2006, Naïve), avec Joëlle Jolivet. En 2003, il revient vers l’édition en créant au sein de la maison Denoël le label de bande dessinée adulte Denoël Graphic qui a, entre autres, publié « Tamara Drewe » (2008), de Posy Simmonds, « La Genèse » (2009), de Robert Crumb ou encore « Préférence système » d’Ugo Bienvenu (2019).
Jean-Luc Fromental s’est aussi illustré comme scénariste de bandes dessinées, écrivant pour des artistes tels que Floc’h, Loustal, Stanislas Barthélémy (« Les Aventures d’Hergé », 1999, Reporter), Yves Chaland, Blexbolex, Miles Hyman (« Le Coup de Prague », 2017, Dupuis), Jano, Philippe Berthet (« De l’autre côté de la frontière », 2020, Dargaud). Il est l’auteur d’une trentaine de romans, récits de voyage, contes et bandes dessinées.
Philippe Berthet est né en France, mais c’est en Belgique, au lycée français de Bruxelles, qu’il passe son bac. De 1974 à 1977, il suit les cours de la section BD de l’Institut Saint-Luc. Il y a notamment pour condisciples Cossu, Andreas,
Son premier diptyque écrit par Régis Hautière, « Perico », est publié en 2014. Le suivant, « Le Crime qui est le tien », un polar scénarisé par Zidrou, parait en 2015. Début 2017, c’est Sylvain Runberg qui s’ajoute aux collaborations scénaristiques pour « Motorcity ». En 2017, la carrière de Philippe Berthet se voit saluée par deux prix prestigieux : Le Grand Prix Diagonale-Le Soir et Le Grand Prix Saint-Michel, tous deux remis pour l’ensemble de son oeuvre. Foerster, Schuiten, Goffin… Parallèlement, il fréquente l’atelier d’Eddy Paape, le « père » de Luc Orient. En 1980, il publie dans Spirou, un premier long récit sur un scénario d’Andrieu : Couleur café. À partir de 1981, avec Cossu, il signe les quatre tomes de Marchand d’Idées édités chez Glénat. De 1983 à 1990, scénarisés par Rivière et Bocquet, les trois épisodes de son Privé d’Hollywood paraissent dans Spirou, puis en albums chez Dupuis. Suivront Mortes Saisons (avec Andreas), L’Œil du Chasseur (avec Foerster), La Dame, le Cygne et l’Ombre (avec David), des « One Shot » qui donneront lieu à une collection Berthet en 1985. De sa rencontre avec Tome, naît Sur la Route de Selma, un thriller publié dans la collection « Aire Libre » de Dupuis en 1991. Fort de cette expérience, il conçoit et signe en auteur complet dans cette même collection, Halona en 1993. L’année suivante, avec Yann au scénario, il entame chez Dargaud sa fameuse série Pin-Up (9 titres) et Les exploits de Poison Ivy.
Il fait une pause en 2009 pour se consacrer à un nouveau projet avec Fred Duval. Cette même année, il publiera également un XIII Mystery consacré au personnage d’Irina, sur un scénario d’Eric Corbeyran.
En 2010, sort le premier tome de Nico, une uchronie mâtinée d’espionnage et de science-fiction. Philippe Berthet ne s’arrêtant jamais reprend en 2011 un nouvel album de Pin Up avec la complicité de Yann. En 2012, le tome 3 de Nico sort et clos la série.
En 2014, Philippe Berthet lance sa collection Ligne Noire : une série de polar dessinée par lui et scénarisé par les plus grands.
En 2018, Philippe Berthet, sur le scénario de Raule (scénariste de Jazz Maynard et d’Arthus Trivium notamment), revient avec un polar one-shot : L’Art de mourir.